Communiqué : Burkina Faso, Afrique : limitation du nombre de mandats présidentiels, aucune exception n’est plus acceptable

Burkina Faso, Afrique : limitation du nombre de mandats présidentiels, aucune exception n’est plus acceptable

Communiqué du Collectif de Solidarité avec les luttes sociales et politiques en Afrique, Paris, 27 octobre 2014

Les limitations du nombre de mandats présidentiels ont été ajoutées dans les constitutions des ex-colonies françaises en Afrique au début des années 1990, lors du début de  l’instauration du multipartisme. Depuis, les dictateurs ont détourné les processus électoraux et se sont renforcés au travers d’une démocratie factice. Plusieurs ont supprimés les limitations du nombre de mandats.

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Tournons la page : Appel du 15 octobre 2014

Tournons la page !, Mercredi 15 octobre 2014

http://tournonslapage.com/

En Afrique comme ailleurs, pas de démocratie sans alternance !

« L’Afrique – continent de l’avenir ».

Le slogan est devenu la tarte à la crème des chancelleries, des médias et des milieux économiques internationaux. Mais de l’avenir de qui parle-t-on ? Celui des investisseurs étrangers et de quelques familles dirigeantes ? L’économie internationale a besoin des richesses de l’Afrique, mais elle peut prospérer sans les Africains (plus de 2 milliards de personnes en 2050). Elle le fait d’autant plus facilement que leur parole est confisquée. L’avenir du continent n’appartiendra aux Africains qu’à condition d’une véritable démocratie. Or, pas plus qu’ailleurs, il n’est de démocratie en Afrique sans alternance.

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Communiqué : Tchad, soutien à la société civile tchadienne suite à la journée ’ville morte’

Tchad, soutien à la société civile tchadienne suite à la journée ‘ville morte’

Communiqué de presse du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique,

Paris, 14 octobre 2014.

Dans ce pays pétrolier, alors que la révision de la raffinerie est prévue entre le 15 octobre et le 30 novembre, « le litre d’essence se négocie aux tarifs faramineux de 1500 à 2000 Francs CFA le litre (2,25 à 3 euros) » selon le Mouvement du 3 février, en exil[1]. Malgré les risques de répression, la même société civile tchadienne[2] a lancé le jeudi 9 octobre, un appel à une « journée ville morte »[3], qui dénonce l’origine de la pénurie : « Cette pénurie n’est pas accidentelle, elle a été artificiellement créée par des proches du chef de l’Etat qui détournent les citernes destinée à alimenter les stations services agréées ». La radio Fm Liberté qui relayait l’appel a été immédiatement fermée[4]. Un représentant de la société civile tchadienne, Eric Herve Pando de l’Association Sociale des Jeunes pour la défense des Droits Humains (ASJDH) est à Paris pour présenter l’appel, la situation du Tchad, et les espoirs d’alternance démocratique.

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